Le Mal de l’Esprit est une chose qui peut dépasser l’entendement et le savoir !
En effet des familles se trouvent parfois confrontées à des pathologies considérées comme psychiatriques … Ou des troubles psychiques d’un de leurs proches ayant « le Mal de l’Esprit ».
L’OMS identifie 5 maladies mentales parmi les 10 pathologies les plus préoccupantes du 21ème siècle :
- schizophrénie,
- trouble bipolaire,
- addiction,
- dépression
- trouble obsessionnel compulsif
Il apparaît que malgré l’acharnement thérapeutiques des psychiatres gavant les « malades » de produits stupéfiants autorisés, les troubles et maladies s’accentuent par la conscience. Conscience en fait gommée dans l’esprit du patient.
Il est notamment reconnu que les taux de Lithium varient selon l’individu. Ils ne veulent d’ailleurs rien confirmer sur l’état et la physiologie de chaque personne.
Le médicament chimique ne peut rien résoudre et ne sert qu’à entretenir certaines institutions et l’incompréhension des médecins obstinés de maintenir sous leurs coupes les cas difficiles.
Et si ces malades ne l’étaient pas au sens propre du terme … Mais étaient atteins par le « Mal de l’Esprit » d’une autre dimension ?
En effet il arrive que certains comportements et malheurs s’abattent sur un membre d’une famille ou environnement direct. Et alors il faut avoir assez de force pour entrevoir autre chose.
Le Mal de l’Esprit a toujours existé et malheureusement existera toujours pour, selon les familles, se débarrasser de proches en les internant ou les affecter directement.
La « source » pourrait être le pêché d’orgueil et de jalousie que des proches dissimulent si bien derrière les sourires les plus complaisants.
L’humanité moderne s’est détournée de la vérité et s’est laissée tenter par l’orgueil si bien qu’elle vit de plus en plus sous l’influence sans aucune foi.
Jean-Paul II a consacré plusieurs catéchèses aux questions démonologiques, mais il n’a cessé, durant tout son pontificat, de revenir sur le thème de la tentation originelle, qu’il a développée notamment dans son encyclique sur l’Esprit Saint.
Nous vivons dans un monde qui a perdu le sens du péché.
Beaucoup voudraient être libéré du mal sans avoir à se convertir.
Les gens ne voient pas que le mal le plus grand à l’origine des œuvres de déséquilibres et de troubles profonds de notre être, est le péché lui-même en tant que rupture avec ce que nous appellerons le Divin. (la nature, le créateur, Dieu)
« La plus grave en conséquence de ces œuvres a été la séduction mensongère qui induit l’homme à désobéir au Divin et à oublier son innocence ».
Bien des personnes présentent les caractéristiques d’une véritable dépendance à des conduites néfastes et perverses ou du moins désordonnées.
Sur tel ou tel point, leur vertu est pratiquement réduite à l’impuissance.
« C’est plus fort que moi ! ».
On peut à ce moment parler de lien.
Au fond le lien est une influence qui, d’action en action (de péché en péché) s’est installée, s’est durcie jusqu’à créer un véritable esclavage.
Il peut être utile d’avoir présent à l’esprit une distinction couramment usitée entre trois degrés différents d’emprise démoniaque :
L’oppression
-> est une emprise qui agit à partir de l’extérieur sur la personne. Le démon vise ainsi à provoquer indirectement une déstabilisation psychologique et finalement spirituelle. Il agit à travers les événements malheureux qu’il provoque ainsi qu’à travers des phénomènes grotesques ou cauchemardesques. L’oppression peut-être liée à des lieux / objets infestés (fétiches). Ou encore de la nourriture et de la boisson… Sur lesquels a été fait un rituel maléfique. Elle peut aussi se manifester dans le corps des personnes malmenées.
Détaillons ces effets :
– L’accumulation imprévisible d’événements pénibles qui ont de graves incidences matérielles (pannes, accidents, dépérissement des plantes ou des animaux, échecs, faillites…)
– Des bruits, des odeurs, des déplacements d’objets inexpliqués, des ambiances sinistres (auxquelles la médiumnité rend hypersensible) dans certains lieux (maisons « hantées » par ex.).
– Les vexations corporelles : maux physiques à répétition et sans autre explication (brûlures, maux de tête, incapacité à dormir, somnolence dans la prière…), coups et violences, qui portent atteinte à l’intégrité du corps (voir les nuits mouvementées du Curé d’Ars, du Padre Pio ou de Marthe Robin) ; entre dans cette catégorie l’impression de subir des abus sexuels sans pouvoir s’en défendre (« mari et femmes de nuit », esprits dits incubes ou succubes).
De telles manifestations peuvent avoir diverses origines où l’on retrouve les esprits des ténèbres à l’œuvre, avec ou sans collaboration humaine
L’obsession
-> présente les signes caractéristiques d’une action intérieure sur les personnes que le démon malmène directement au niveau psychique en agissant sur l’imagination, la mémoire et l’intelligence raisonnante : ce qui produit non seulement cauchemars, mais aussi paroles intérieures (blasphématoires le plus souvent), visions (érotiques) notamment pendant la prière et la participation à la Sainte Messe ; injonctions fortes à commettre des actes blasphématoires, impurs, suicidaires ou homicides…
La possession
-> comprend une emprise bien plus profonde mais heureusement beaucoup plus rare du démon sur les facultés physiques et psychiques de la personne avec différentes manifestations plus ou moins extraordinaires. Les maladies préternaturelles ou surnaturelles sont fréquentes à ce niveau-là. Sans pouvoir annihiler sa liberté profonde, cette emprise peut aller jusqu’à un blocage ponctuel de l’exercice de cette faculté spirituelle qu’est la volonté, surtout dans le cas de personnes ayant fait un pacte ou ayant participé activement à des messes noires par exemple. Le démon peut alors, pendant un temps limité, « commander » à la personne de faire telle ou telle chose. Il peut les pousser notamment au suicide.
L’expérience montre que Dieu néanmoins ne permet pas qu’elles soient tentées au-dessus de leurs forces, si du moins elles n’ont pas laissé Satan remplir leur cœur.
Il n’est pas exclu que des personnes se retrouvent dans un état de possession ou du moins frôlant la possession sans avoir participé d’aucune manière à des pratiques occultes, en étant simplement victimes de sorciers puissants. Dieu permet cela comme il permet tant d’autres choses… Pour dire les choses simplement, leur état semble être comparable à celui d’un possédé par pacte s’étant converti. Le démon n’a plus le même pouvoir de « commander », même s’il semble qu’il puisse encore ponctuellement paralyser l’usage de la volonté. Notons ici que beaucoup de ces phénomènes comme celui du parler en langues inconnues ou d’une force semblable à celle de cinq hommes, dont parle le rituel de 1614 (au titre XII du Rituel romain, ultime édition en 1952), n’apparaissent que pendant l’exorcisme.
On peut différencier ces degrés en partant du plus extérieur pour arriver au plus intérieur.
Mais ils peuvent se trouver cumulés.
Il me semble évidemment qu’il y a dans le monde moderne beaucoup plus de cas de liens, que d’emprises … Et que ce lien est bien plus grave que l’emprise.
Il faut penser a priori que les personnes liées venant demander une aide directe ou par un intermédiaire demeurent des personnes de bonne volonté même si elles ont besoin de vivre tout un chemin de compréhension et de conversion.
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